Un duo de festivals début juillet

Apparu en pleine pandémie, Jazz à Semur s’inscrit dans la durée. Il aura lieu cet été du 3 au 7 juillet et sera réparti sur trois lieux distincts. Pour débuter cette édition, rendez-vous dans un premier temps au sein du cinéma étoile de Semur-en-Auxois pour la projection d’un film hommage au pianiste Michel Petrucciani à l’occasion des 25 ans de sa disparition en 2024. Un second hommage (cette fois en musique) lui sera rendu le 5 juillet par le trio du pianiste Laurent Coulondre. Un musicien également présent dans WeARE4 (projet de Sly Johnson et André Ceccarelli) qui suit ce concert. À noter qu’en ouverture de cette soirée, vous pourrez retrouver Hugo Diaz Quartet (proposé avec le soutien de Big Bang). Le jazz féminin sera également à l’honneur le lendemain avec en tête d’affiche Sophie Alour (saxophoniste ayant obtenu en 2022 une Victoire du jazz) ainsi que le jazz vocal de Charlotte Planchou. Les Montpelliérains Sunscape apporteront quant à eux dimanche 7 juillet fraîcheur et ensoleillement autour d’un répertoire original inspiré d’Eddy Louiss, Herbie Hancock, Chick Corea, Stevie Wonder ou encore Larry Goldings. En parlant de soleil, le collectif franco-brésilien Boca no Beco sera également de la partie le 4 juillet. Enfin, pour clôturer cette édition 2024, place à un dj set de Thomas Murphy (fondateur de Platon Records) dimanche après-midi.

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On ne change pas une équipe qui gagne. Pour l’ouverture de Jazz à Couches (mercredi 3 juillet), grand retour du Big Band de Couches avec à la direction et au vibraphone Franck Tortiller qui assurera la première partie de soirée avec la saxophoniste allemande Alexandra Lehmler. Après François Corneloup (Singing Fellows en 2014) et Misja Fitzgerald-Michel (Les Heures Propices en 2020), Franck Tortiller revient avec ce nouveau duo (Aerial) autour d’un répertoire traversant classique, musique orientale et chanson. Des hommages à Jean-Philippe Rameau, Puccini ou encore Gainsbourg sont prévus.

Depuis le passage du bluesman Lucky Peterson sur le festival en 2015, Jazz à Couches accorde chaque édition une place à cette esthétique. Pour cette année (jeudi 4 juillet), place au guitariste irlandais Johnny Gallagher précédé par le Dijonnais Lo Bianco (et ses musiciens). Entre compositions et relecture personnelle de grands classiques signés Eric Clapton, Pink Floyd, Lynyrd Skynyrd, Jimmy Hendrix, cette soirée s’annonce déjà comme un temps fort de Jazz à Couches 2024.

Par la suite (vendredi 5 juillet), les artistes féminines seront à l’honneur avec l’hommage de Robin McKelle à Ella Fitzgerald précédé (en partenariat avec Big Bang) de What she says menée par la pianiste bourguignonne Caroline Schmid.

Tradition toujours, le rendez-vous « Jazz a du goût » reviendra lui samedi 5 juillet avec un concert de Didier Ithursarry en duo avec Christophe Monniot. Les deux musiciens vous inviteront à déguster leurs hymnes à l’amour personnels s’articulant autour de compositions et relectures singulières de morceaux emblématiques de Pascual Marquina Narro, Tony Murena ou encore Duke Ellington.

Jamais deux sans trois… Pour la dernière soirée de l’édition 2024 de Jazz à Couches, le batteur indien Trilok Gurtu sera de nouveau accueilli sous le chapiteau du festival autour de compositions rendant largement hommage aux trompettistes Don Cherry, Dizzy Gillespie, Miles Davis ou encore Paolo Fresu. Jazz, funk et musiques du monde rythmeront cette dernière journée de Jazz à Couches. En prologue de cette soirée, retrouvez un second groupe de la région soutenu par Big Bang (Petit Géant) initié par le guitariste Pierre Genin autour de compositions originales traversant jazz, folk et rock.

Côté off, Jazz à Couches a fait le choix cette année de mettre en avant trois formations bourguignonnes. Le 4 juillet, ce sera le School Band Chalon Bourgogne (né pour rappel de la volonté du Big Band Chalon Bourgogne de former de jeunes musiciennes et musiciens à la pratique du jazz en grand ensemble). Au total, quatorze musiciennes et musiciens amateurs sont attendus. À mi-chemin entre le jazz contemporain et le rock progressif, Tangerine Spleen fera patienter les festivaliers avant la plébiscitée soirée blues du 5 juillet. Dans la foulée, retour dans les années 70/80 avec les dijonnais de ATMA autour d’un répertoire funk et groove. La saison des festivals est bel et bien lancée.

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